English | LIVRES | عربي |
|
Titre : La Caravane des chimères et autres poèmes Prix : 15 euros Valentine de Saint-Point
(1875-1953), artiste prolifique et touche-à-tout, fait partie des avant-gardes
de la Belle Époque. Cette arrière-petite-nièce de Lamartine exposa ses toiles
au Salon des indépendants, inventa une nouvelle danse (la Métachorie),
s’engagea dans les controverses de son époque avec son Manifeste de la femme
futuriste, écrivit romans, pièces de théâtre et poèmes. Après la Première Guerre
mondiale, elle s’intéressa à la théosophie et s’installa en Égypte en 1924.
Là, elle prit fait et cause contre les injustices et les violences du
colonialisme, critiquant notamment les agissements de la France en Syrie.
Convertie à l’islam, elle mourut au Caire dans l’oubli. La Caravane des chimères
est son dernier recueil de poèmes. Publié en 1934, il dévoile sa quête
spirituelle lors de ses séjours dans le désert égyptien, lieu symbolique de
mort et de palingénésie après l’union mystique.
|
|||||||||||||
Titre : En marge de Tout-Ankh-Amon. Exaltation. Langage des âmes Mohamed Khaïry (1890-1935) est un poète francophone né au Caire au
sein d’une grande famille égyptienne. Entre 1923 et 1926, il publie chez
Bernard Grasset cinq recueils qui rencontrent un certain succès, lié en partie
à l’égyptomanie ambiante après la découverte du tombeau de Toutânkhamon
en 1922, mais qui tombent par la suite rapidement dans l’oubli. Ce volume rassemble En marge de Tout-Ankh-Amon, Exaltation
et Langage des âmes. De ces poèmes variés ressort l’idée d’une «fraternité des esprits », une communion
universelle au moment où se meurt le jour : la nuit, espace du rêve et de
l’imagination, abolit la frontière entre le monde des vivants et celui des
morts ; les mânes inspirent et réconfortent l’âme du poète, en lui offrant
des visions merveilleuses et extatiques, que Mohamed Khaïry retranscrit dans
une syntaxe souple et un style volontairement mystérieux, « mais qui
réserve un sens plus riche à qui prend la peine de l’examiner avec attention ».
| ||||||||||||||
Titre : Rêves évanescents. Essors et vertiges Mohamed Khaïry (1890-1935) est un poète francophone né au Caire au
sein d’une grande famille égyptienne. Entre 1923 et 1926, il publie chez
Bernard Grasset cinq recueils qui rencontrent un certain succès, lié en partie
à l’égyptomanie ambiante après la découverte du tombeau de Toutânkhamon
en 1922, mais qui tombent par la suite rapidement dans l’oubli. Dans Rêves évanescents comme Essors et vertiges, tous
deux publiés en 1924, le poète cherche à éveiller dans l’âme du lecteur des « émotions
raffinées » par le mystère des mots et une langue poétique qui libère la
syntaxe de son moule rigide afin de donner forme à ses pensées.
| ||||||||||||||
Titre : Les Batailles intérieures Mohamed Khaïry (1890-1935) est un poète francophone né au Caire au
sein d’une grande famille égyptienne. Entre 1923 et 1926, il publie chez
Bernard Grasset cinq recueils qui rencontrent un certain succès, lié en partie
à l’égyptomanie ambiante après la découverte du tombeau de Toutânkhamon
en 1922, mais qui tombent par la suite rapidement dans l’oubli. Son premier recueil Les Batailles intérieures, aux accents
symbolistes et à la versification classique, offre des thèmes d’une grande variété
qui en font une œuvre profondément originale.
| ||||||||||||||
Titre : Nocturnes égyptiens. Poésies complètes Mohamed Khaïry (1890-1935) est un poète égyptien francophone. Ses recueils parus chez Bernard Grasset entre 1923 et 1926 (Les Batailles intérieures, Les Rêves évanescents, Essors et vertiges, En marge de Tout-Ankh-Amon, Exaltation et Langage des âmes) reçurent un accueil enthousiaste de la part de la critique de l’époque, en pleine vogue d’égyptomanie après la découverte de la tombe de Toutânkhamon en 1922. Cette réédition de ses poésies complètes, par-delà son intérêt historique et la beauté de vers ciselés à la manière parnassienne – performance d’un écrivain né au Caire à une époque où le français était la langue des élites égyptiennes –, permet de redécouvrir une œuvre originale qui explore l’idée de communion universelle des esprits, notamment avec les âmes défuntes, ainsi que l’union avec le divin. La nuit se présente comme le moment privilégié de cette rencontre et de cette ascension vers l’idéal, dans un style parfois obscur qui, éclairé par la réflexion, « réserve un sens plus riche à qui prend la peine de l’examiner avec attention », révélant ainsi « l’ombre lente et frangée du mystère des choses ». | ||||||||||||||
Titre : Constantinople avec Loti
Le comte Gabriel de La Rochefoucauld (1875-1942) appartient à une illustre
famille qui comprend de nombreux écrivains, le plus célèbre étant l’auteur des Maximes.
En 1904, peu de temps après la publication remarquée de son premier roman,
il entreprend un voyage à Istanbul avec son éditeur, Georges Calmann, afin de
rendre visite à Pierre Loti, alors commandant du stationnaire le Vautour.
Ensemble ils parcourent la capitale ottomane et se rendent également à Bursa.
De ce voyage, le comte tire en 1928 Constantinople avec Loti, qui
se veut autant un témoignage sur l’académicien décédé cinq ans auparavant, que
le récit viatique d’un écrivain à la recherche d’impressions, inscrivant
l’auteur dans la lignée des Chateaubriand, Lamartine et Gautier. Bien que par deux fois candidat malheureux à l’Académie française, Gabriel de La Rochefoucauld reste un homme de lettres doté d’un esprit sagace et d’une plume élégante : cette réédition illustrée, accompagnée de quelques-uns de ses articles dans la presse de l’époque, invite à le redécouvrir.
| ||||||||||||||
Titre : Henri de Régnier et l'Orient : de Stamboul à Damas
L’écrivain Henri de Régnier
(1864-1936) effectue deux croisières en Méditerranée, en 1904 et en 1906, qui
le mènent notamment en Grèce, à Constantinople et en d’autres régions de l’Empire
ottoman. Accompagné de sa femme Marie de Heredia, il rencontre lors de son premier
périple Pierre Loti, alors commandant du navire Le Vautour stationné au
large d’Istanbul. Si Henri de Régnier s’inscrit dans la tradition romantique du
voyage en Orient dont il reprend un certain nombre de topoï, il se présente
surtout en héritier de Pierre Loti avec lequel il partage vision onirique, ton mélancolique
et style poétique. Ses croisières lui inspirent divers textes sur plus de vingt ans : articles de journaux, relations de voyages, poésies, contes, nouvelles et romans, dont cette édition donne un large aperçu. Plus qu’un témoignage fidèle de l’expérience viatique, ces écrits constituent avant tout une méditation littéraire dans laquelle l’imagination se mêle aux réminiscences, travail de recréation qui fait de l’écrivain un véritable ποιητής (poiêtês).
| ||||||||||||||
Titre : Fernand de Perrochel : un comte en Orient. Voyage entre poétique et politique
Fernand de Perrochel (1843-1881) pourrait être un voyageur en Orient comme tant d’autres au XIXe
siècle, son nom s’est d’ailleurs quelque peu perdu dans la masse des
touristes et pèlerins qui se rendirent au Levant à cette époque. Il
possède néanmoins quelques particularités remarquables. Tout d’abord, il accompagne le célèbre aventurier anglais Richard Francis Burton et sa femme Isabel lors d’une expédition de Damas à Palmyre au printemps 1870. Ensuite, comme Lamartine sur les pas duquel il marche, il est poète, moins illustre certes que l’auteur des Méditations poétiques, mais doué d’une belle plume qui sait emprunter des accents tantôt lyriques pour peindre par exemple les beautés du Liban, tantôt sarcastiques pour critiquer, selon les clichés de l’époque, le despotisme et le fanatisme d’un Empire ottoman jugé décadent. Il mène parallèlement une carrière politique : il est notamment député de la Sarthe, siégeant au sein de la droite légitimiste à partir de 1876. Il n’hésite donc pas à partager ses vues sur la question d’Orient, non seulement dans ses discours à la Chambre des députés, mais aussi dans ses écrits. Rééditer son œuvre autour de l’Orient permet d’étudier la diversité des formes que peut prendre la transmission d’une expérience viatique (lettres, récits, poèmes, discours) ainsi que le lien qui les unit : poésie et politique se trouvent en particulier souvent associées, Fernand de Perrochel voyageant de l’une à l’autre, à l’image de ses pérégrinations entre la France et le monde arabe. Commander sur Amazon.fr Commander | ||||||||||||||
Titre : Clinton Scollard (1860-1932) : An American Poet in the East (Syria, Lebanon, Palestine) - Un poète américain en Orient (Syrie, Liban, Palestine) - كلينتون سكولارد (1860-1932) : شاعر
أمريكي في الشرق (سورية،
لبنان، فلسطين) Auteur : Clinton Scollard Traducteurs : Hussein I. El-Mudarris & Oussama Shammo (arabe), Maryse Salmon & Olivier Salmon (français) Editeur : Dar al-Mudarris Publication : août 2018 Format : 15,2 x 22,8 cm, 560 pages, dessins de Nour Halwany (noir et blanc) Prix : 33,50 euros Clinton
Scollard (1860-1932), auteur américain, effectua plusieurs voyages au
Levant qui l’inspirèrent aussi bien pour ses récits viatiques et
nouvelles que pour son œuvre poétique. Le présent ouvrage propose une
sélection de textes en anglais traduits intégralement en français et
partiellement en arabe, en prose et en vers, concernant essentiellement
la région du bilâd al-Cham, c’est-à-dire l’actuelle Syrie, Liban et
Palestine, et qui permettent de mettre en évidence les constances ainsi
que les sources d’inspiration que le poète a puisées dans son expérience
de voyageur. Parcourant la Terre sainte, Clinton Scollard évoque volontiers la figure du Christ et la résurrection qu’il associe au printemps en Galilée, mais il ne perd pas de vue le monde majoritairement musulman dans lequel il évolue : muezzins, minarets et orants font l’objet de tout autant de poèmes dans lesquels l’auteur montre une certaine connaissance de l’islam. Il va même parfois jusqu’à imiter le style des poètes orientaux auxquels il emprunte images et thèmes, voire la forme avec les quatrains rappelant ceux d’Omar Khayyam. Si le lyrisme de Clinton Scollard peut l’apparenter à un Orphée parti à la recherche de sa bien-aimée dans la chaleur infernale du Levant, il se place davantage sous le patronage de Pan auquel un culte était rendu dans l’antique Césarée de Philippe, aujourd’hui Banias dans le Golan. C’est là que le poète rêve de « s’étendre / Et avec le dieu chèvre-pieds tel un trouvère / Accorder un roseau aux paroles de la terre ! ». Que ce divin chant, ce chant d’amour, résonne en vous à la lecture de ces poèmes. | ||||||||||||||
Titre :
Chants d'un amant syrien - Songs of a Syrian Lover - أناشيد عاشق سوري | ||||||||||||||
Titre :
Alep dans
la littérature de voyage européenne pendant la
période ottomane (1516-1918) Cet ouvrage,
résultat d’un travail de thèse de cinq
années, établit un
corpus de plus de quatre cents voyageurs et auteurs
européens, passés ou non
par Alep pendant la période ottomane (1516-1918), dont les
œuvres évoquant la
métropole syrienne relèvent de la
littérature de voyage. Centre économique,
religieux et culturel, situé à la
croisée des routes entre l’Europe,
l’Asie et
l’Afrique, Alep est un lieu de séjour ou de
passage pour de nombreux voyageurs
aux motivations diverses. La mise en texte de leur
expérience viatique peut
prendre des formes variées et subit l’influence
des modèles rhétoriques
classiques, en particulier celui de l’éloge de la
cité à l’origine d’un certain
nombre de topoi
: la ville est propre et bien bâtie, son air est
pur, ses jardins agréables, ses habitants
tolérants et raffinés. Ces clichés
sont répandus dans le temps, dans l’espace et
à travers plusieurs genres
littéraires. Leur diffusion est favorisée par les
pratiques intertextuelles,
mais ils ne sont pas constitutifs d’un regard
européen spécifique, les sources
orientales orales et écrites intervenant dans la
construction du savoir sur la
ville. L’originalité d’Alep repose dans
la rareté des souvenirs chrétiens,
gréco-romains et croisés, qui entraîne
une faible fréquentation au XIXe siècle
malgré l’importance de la métropole. Ce
paradoxe révèle ainsi ce que
recherchent principalement les voyageurs
européens : eux-mêmes à
travers
leur propre passé.
|
||||||||||||||
Titre
: Voyage en Orient de Guillaume II en 1898 Préface par Dr Andreas Reinicke Editeurs : Dar Al-Mudarris & Ray Publishing and Science Publication : novembre 2010 Format : 17 x 24 cm, cartonnage, 495 pages, 355 illustrations noir et blanc Prix : 33,50 euros À
l’automne 1898,
l’empereur allemand Guillaume II voyage pendant un
mois en
Turquie, en
Palestine, au Liban et en Syrie. Sa
visite est d’abord politique : sa rencontre avec le
sultan
Abdülhamid II à Constantinople vient
renforcer la
coopération militaire et
économique entre les deux empires dont le projet le plus
éclatant est la construction
de la ligne de chemin de fer reliant Constantinople à
Bagdad.
Guillaume II
se rend ensuite en pèlerinage en Palestine. À
Jérusalem, il inaugure l’église
luthérienne
du Rédempteur et remet officiellement le terrain de la
Dormition
de la Vierge
aux catholiques allemands, faisant preuve d’une politique
équilibrée visant à
unifier son jeune empire. Le séjour à Damas est
marqué par sa
bienveillance à l’égard des
musulmans : il
visite la Grande Mosquée des
Omeyyades, fait déposer une couronne sur la tombe de
Saladin, et
déclare son
amitié aux trois cents millions de musulmans du monde
entier,
déclenchant la
colère de la France et de l’Angleterre qui
redoutent les
effets du panislamisme
sur leurs colonies. Il visite enfin Baalbek et décide
l’envoi d’archéologues au
Liban qui effectueront les premiers travaux sur le site dès
la
fin de l’année
1898 avant de poursuivre leurs recherches en Mésopotamie. Ce
voyage, étonnamment
moderne, qui permet de mieux comprendre les relations liant aujourd'hui
l'Allemagne au Proche-Orient, est retracé à
travers une
riche iconographie ainsi qu'à travers le regard de ceux qui
l’ont suivi à l’époque :
écrivains français, officiels allemands et
journalistes arabes.
|
||||||||||||||
|
Titre
: Mémoire sur la Syrie ou Promenades d'un
ingénieur géographe à
Alep (1831-1832) Editeurs scientifiques : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Thierry Boissière Editeurs : Dar Al-Mudarris & Ray Publishing and Science Publication : mars 2010 Format : 17 x 24 cm, cartonnage, 207 pages, 106 illustrations noir et blanc Prix : 28 euros Dans
ce manuscrit inédit, Camille Callier
rend compte de ses séjours à Alep en 1831 et
en 1832. Présenté sous la
forme originale de promenades, le texte est une invitation à
découvrir ou
redécouvrir la ville et ses alentours, à travers
des
itinéraires susceptibles
de servir de guide au touriste contemporain. L’approche de
Camille Callier pour
comprendre la culture syrienne est tout aussi moderne :
« Dans ce
pays tout de poésie c’est souvent par ce
côté-là qu’il faut voir les
choses
pour en apprécier l’action sur l’esprit
des
Orientaux, car c’est presque
toujours à ce point de vue qu’ils se placent
eux-mêmes. Ne sait-on pas que la
poésie est fille de l’Orient ?
C’est donc
à elle de nous faire les
honneurs du pays et de nous en expliquer ce qui nous paraît
mystérieux. » Il succombe ainsi au charme
inexprimable des chants des muezzins, se
laisse envoûté par les vapeurs de moka, la musique
des
norias et le parfum du
narguilé, et s’émerveille de la
beauté de la
ville au soleil couchant. Rien
d’étonnant que ce soldat-écrivain fut
choisi par le
gouvernement français en 1839
pour porter la paix entre Égyptiens et Ottomans :
« l’anthropologie
poétique » comme remède
à la guerre,
une idée à méditer…
|
|||||||||||||
Titre
: Alep sous le consulat de Henri Guys (1838-1847) Editeurs scientifiques : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Dr. Antoine Courban Editeurs : Aleppo Art & Ray Publishing and Science Publication : décembre 2009 Format : 17 x 24 cm, cartonnage, 351 pages, 51 illustrations noir et blanc Prix : 33,50 euros Henri Guys (1787-1878) est consul à Alep de 1838 à 1847. Deux ouvrages naîtront de ce long séjour : Statistique du pachalik d’Alep et Un derviche algérien en Syrie. Si le premier se veut un tableau fidèle d’Alep et de sa région, le second se présente sous la forme originale d’une étude de mœurs écrite par un derviche algérien exilé en Syrie et dont le manuscrit aurait été confié à Henri Guys. Celui-ci se dissimule ainsi derrière la figure du célèbre émir Abd el-Kader pour régler ses comptes avec les Alépins, quelle que soit leur religion. Dans l’Esquisse de l’état politique et commercial de la Syrie que le consul de France publie par la suite, le peuple syrien est présenté comme « foncièrement bon, honnête et juste ; mais comme dans les autres pays aussi, il ne faut pas attenter à ses droits, le violenter, surtout le blesser dans ses principes religieux, ses mœurs, même ses préjugés ». Or c’est précisément ce à quoi s’attache Henri Guys par l’intermédiaire du derviche dont les anecdotes savoureuses cachent mal la violence verbale et les propos blessants, à l’opposé de l’esprit tolérant et humaniste du véritable émir Abd el-Kader. La réédition de ces textes, agrémentée d’une riche iconographie, n’offre pas seulement une source remarquable pour l’histoire d’Alep mais aussi un exemple intéressant de voyageur aveuglé par ses préjugés, exemple qu’il est bon de garder à l’esprit pour en éviter les travers… |
||||||||||||||
Titre
: Voyage en Orient (1832-1833) Editeurs scientifiques : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Mahat Farah El-Khoury Prix : 24,50 euros 1e édition : - Editeurs : Aleppo Art & Ray Publishing and Science - Publication : mai 2009 - Format : 17 x 24 cm, cartonnage, 496 pages, 92 illustrations noir et blanc 2e édition : - Editeur : Dar Al-Mudarris - Publication : 2015 - Format : 18,9 x 24,6 cm, 496 pages, 92 illustrations noir et blanc
Le Voyage en Orient de
Lamartine, ouvrage quelque
peu méconnu, n’est pas une visite de plus
à la recherche des ruines de
l’Antiquité ou sur les traces des
scènes bibliques au Liban, en Palestine, en
Syrie et en Turquie ; il s’agit aussi d’un
voyage poétique, philosophique,
initiatique, marqué par la mort de sa fille Julia, en
même temps qu’une découverte
de l’Empire ottoman et de l’islam, ou
plutôt une rencontre humaine avec ses
habitants de toutes confessions. Son christianisme
rationnel et son ouverture envers l’islam lui valurent les
foudres de la
critique de l’époque. C’est
précisément cette tolérance et cette
volonté de faire tomber les barrières
entre les deux religions qui justifient cette
réédition, agrémentée des
gravures des différentes publications du
XIXe siècle. « Changer
d’horizon moral, c’est changer de
pensée ».
Autrement dit, voyager, c’est philosopher. Ce livre est une
invitation au
voyage et à la réflexion éminemment
actuelle sur le rapport à
« l’autre » qui, peu ou
mal connu, suscite crainte et rejet. La
conclusion de Lamartine à son départ de
Constantinople constitue à ce titre une magnifique
leçon
d’humanisme : « toutes les
religions avaient leur
divine morale, toutes les
civilisations leur vertu, et tous les hommes le sentiment du juste, du
bien et
du beau, gravé en différents
caractères dans leur
cœur par la main de
Dieu. »
|
||||||||||||||
Titre
: Le Consulat de France à Alep au XVIIe siècle :
Journal
de Louis Gédoyn, Vie de François Picquet,
Mémoires
de Laurent d'Arvieux. Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Ismet H. El-Mudarris Editeur : Ray Publishing and Science Publication : janvier 2009 Format : 17 x 24 cm, cartonnage, 512 pages avec illustrations noir et blanc Prix : 33,50 euros
Louis Gédoyn, François Picquet, Laurent d’Arvieux : ces trois consuls de France à Alep au XVIIe siècle ont fait l’objet d’une publication posthume, sous trois formes littéraires différentes : le Journal de négociation de Louis Gédoyn, La Vie de François Picquet et les Mémoires de Laurent d’Arvieux. Les historiens se délecteront de ces textes relativement rares qui offrent un témoignage remarquable sur Alep, non seulement sur son commerce et ses affaires consulaires que viennent éclairer des documents manuscrits publiés ici pour la première fois, mais aussi sur l’intense activité de conversion des missionnaires à l’égard des chrétiens des rites grec et syriaque. Cependant, l’intention est davantage de mettre en lumière la génétique de ces textes et les mécanismes de propagande aussi bien individuelle que religieuse qui les animent. Rassemblés dans un même recueil, les récits des séjours des trois consuls à Alep prennent une saveur particulière au regard l’un de l’autre et permettent de juger de la littérarité de chaque œuvre à partir du Journal officiel de Louis Gédoyn, de mettre à jour la propagande de l’Église catholique à travers l’hagiographie de François Picquet, et d’apprécier le style élégant de Laurent d’Arvieux. |
||||||||||||||
Titre
: Souvenir de Damas. Souvenir from Damascus. Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Mahat Farah El-Khoury Editeur : Ray Publishing and Science Publication : mars 2008 Format : 17 x 24 cm, 160 pages, ill. couleur Prix : 19 euros « Si
elle est encore reine
orientale, c'est surtout par le coloris et la diversité de
ses
costumes,
éclatants sur le rose de ses murs et sur le vert de ses
bois ». Pierre
Loti a admiré une Damas riche en couleurs. C'est cette Damas
au
tournant du XXe siècle que nous avons
voulu faire revivre à travers près de deux cents
cartes
postales anciennes, la
plupart coloriées à la main, une main imaginative
et
poétique. Afin d’accompagner ces cartes
postales, les écrivains voyageurs, anglais et
français du
XIXe et du début du XXe siècle, nous ont
prêté une main non moins poétique et
inspirée : Alphonse de Lamartine, Gustave
Flaubert, Pierre Loti, Gertrude Bell, Freya Stark, Alexander Kinglake,
Joseph
Kessel, Charles Addison et d’autres,
évoquent leurs
sensations et sentiments au cours de leur séjour. Si pour
Maurice Barrès, Damas
est « une des patries de l’imagination,
une des
résidences de la poésie,
un des châteaux de
l’âme », elle est aussi
le lieu où « se
rencontrent, non pour tâcher de se détruire
l’un
l’autre, mais pour se
comprendre et s’unir, l’Orient et
l’Occident ». Les cartes postales
symbolisent cette rencontre haute en couleur entre El‑Cham et El‑Gharb,
et
réunissent écrivains européens et
photographes des
deux rives de la Méditerranée dans un
savoureux mélange de réalisme et
d’imagination,
union dans la beauté, magie de
l’art…
|
||||||||||||||
Titre
: Romantic Travel through Bartlett's
Engravings: from Europe to the Middle East
Ce livre rassemble en un seul volume plus de 190 dessins réalisés par l’artiste anglais William Henry Bartlett (1809-1854). De ses nombreux voyages, nous avons reconstitué un itinéraire imaginaire partant des Pays-Bas vers la Syrie en passant par la Belgique, l’Allemagne, l’Europe centrale et orientale, la Turquie, Rhodes, l’Egypte, la Palestine et le Liban. « Pittoresque » et « romantique » sont sans doute les deux adjectifs qui caractérisent le mieux l’art de Bartlett. Porter un regard d’artiste sur les paysages, les monuments et les petites scènes quotidiennes, révéler leur harmonie à travers des jeux de clair-obscur, telle est l’ambition de Bartlett. Les textes choisis pour illustrer ses gravures reflètent sa personnalité et sa sensibilité artistique.
|
||||||||||||||
رحلة رومانسية عبر رسوم الرحالة الفنان وليم بارتليت, من أوروبا حتى الشرق الأوسط في القرن التاسع عشر : Titre
Traduction arabe de Romantic Travel through Bartlett's
Engravings: from Europe to the Middle East Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Dr Philip Mansel Editeur : Ray Publishing and Science Publication : 2008 Format : 17 x 24 cm, 204 pages Prix : 15 euros |
||||||||||||||
Titre
: Les relations entre les Pays-Bas et la Syrie ottomane. Les 400 ans du
consulat des Pays-Bas à Alep (1607-2007) Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Dr. Nikolaos van Dam Publication : mai 2007 Format : 17 x 24 cm, 95 pages, plus de 110 illustrations en couleur Prix : 19 euros A une époque où l'on cherche à dresser des frontières entre les cultures, il est bon de se redresser pour regarder par delà le mur du présent les fleurs du passé. L'on contemplera les champs de tulipes de l'Empire ottoman irrigués par les canaux des Pays-Bas et les personnages de Rembrandt illuminés par les soieries orientales. Qu'Amsterdam soulève le voile bleu de la Méditerranée, et elle verra Alep resplendissante sous le soleil, étendue au milieu des jardins d'oliviers et de pistachiers, une reine d'Orient couronnée d'une citadelle et à la peau si belle et si blanche que les palais des riches marchands néerlandais en ont rougi… Ce livre est celui de la rencontre entre Alep et Amsterdam, du mariage entre les deux plus grandes places commerciales internationales au début du XVIIe siècle et de leur formidable voyage de noces en Méditerranée dans des navires remplis de soies, d'épices et d'argent. Le premier‑né de cette heureuse union fut le Consulat des Pays‑Bas à Alep qui fête en 2007 son 400e anniversaire. Ce livre est son cadeau, un album de photographies et de gravures anciennes qui rappellent une belle histoire d'amour, celle de la paix et de la tolérance, entre la jeune République des Sept Provinces‑Unies et l'ancienne cité d'Alep. |
||||||||||||||
Titre
: Les relations entre les Pays-Bas et la Syrie ottomane. Les 400 ans du
consulat des Pays-Bas à Alep (1607-2007) Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Dr. Nikolaos van Dam Publication : décembre 2008 Format : 17 x 24 cm, 112 pages, plus de 110 illustrations en couleur Traduction arabe, revue, corrigée et augmentée |
||||||||||||||
Titre :
Rêveries d'un promeneur à Annecy Auteurs : Hussein I. El-Mudarris & Olivier Salmon Préface par Zinnia El-Mudarris Halwany Publication : juin 2008 Format : 11,5 x 17 cm, 80 pages Prix : 8 euros Ce livre contient les rêveries que nous avons pêchées au bord du lac d’Annecy, quarante images prises dans le filet des mots. Il associe aux cartes postales anciennes dix photographies modernes de Hussein I. El-Mudarris, attrapées à l’aide de vers déterrés de notre imagination enfantine. Une belle rencontre onirique entre Orient et Occident... |
||||||||||||||
Titre : Poésies Auteur : Duchesse Anne d'Uzès, née Mortemart Editeur : Dar al-Mudarris Publication : novembre 2018 Format : 12,7 x 20,3 cm, 94 pages (ill. noir et blanc) Prix : 10 euros Anne de Rochechouart de Mortemart (1847-1933), duchesse d’Uzès, est
restée dans les mémoires principalement pour son soutien au général Boulanger
ainsi que par les chasses à courre qu’elle organisait depuis son château de
Bonnelles dans les Yvelines et auxquelles participèrent les grands de ce monde.
Parmi la multitude de ses activités, on oublie souvent qu’elle fut sculptrice
et femme de lettres, côtoyant les artistes de son temps, notamment dans le
salon parisien de madame Hochon, et qu’elle écrivit plusieurs ouvrages, dont deux
recueils de poésies, Paillettes grises (1909) et Paillettes mauves
(1922). Ce livre se propose de les rééditer. Tantôt empreintes d’une douce mélancolie que la duchesse tente d’apaiser au sein de la nature, brûlant pendant la Première Guerre mondiale d’une fièvre patriotique, et tantôt animées d’une foi profonde dont la lumière scintille de temps à autre, ses poésies sont autant de chatoyantes paillettes révélant les différentes facettes de son être. | ||||||||||||||
Titre : Dans l'oeil de la carpe : promenades à Kyoto Auteurs : Raphaële Colombi & Olivier Salmon Publication : août 2017 Format : 21,6 x 21,6 cm, 106 pages (76 photos en couleur) Prix : 19 euros Ce livre est un dialogue photographique et poétique entre la plasticienne Raphaële Colombi et Olivier Salmon. Il présente 76 photographies en couleur accompagnées d'autant de poèmes. | ||||||||||||||
Titre : Lotus sacrés Auteur : Raphaële Colombi Publication : juin 2019 Format : 21,6 x 21,6 cm, 200 pages (photos en couleur) Prix : 25 euros Raphaële Colombi, plasticienne, dévoile dans cet ouvrage quelques-unes des photographies de lotus prises au fil des saisons dans le Parc floral de Paris. Elles sont accompagnées de textes tirés des littératures asiatiques comme Le Bhâgavata-Purâna : "Qui suis-je donc, moi qui me trouve placé sur ce lotus, et d'où vient ce lotus qui s'élève solitaire sur les eaux ? car il doit certainement exister sous cette plante quelque chose sur quoi elle repose." |